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Campagne Revolution sur Univers Fantastiques





Phoenix ‘s Prophecy
(prédiction de l’apocalypse)

Le Phénix m’a pris.
M’a emporté dans ses griffes.
Au-dessus du monde.
Pour que je puisse voir au delà de demain.
Et j’ai regardé.
J’ai contemplé le Futur.

J’ai vu la mort de beaucoup de nos relations. Chassées au-delà de la chasse, mortes au-delà de la mort, jusqu’au dernier. Il n’y avait plus d’enfants, ni de petits-enfants, ni de pères et de mères. Ce fut le Premier Signe que le Phénix me donna, ce que les enfants du Tisserand, les homidés, nous donneraient, à nous les Garous.

J’ai regardé.
J’ai contemplé le Futur.
J’ai vu les enfants du Tisserand. Une grande marée d’humains, qui montait. J’en ai vu de plus en plus, jusqu’à ce que Gaïa grogne d’avoir à les porter tous. Leurs maisons s’amoncelaient, leurs râteaux violaient, leurs mains griffaient la terre desséchée, essayant de Lui arracher leur nourriture. Ce fut le Deuxième Signe des derniers jours, que le Phénix me montra, ce que les humains feraient.

J’ai regardé de nouveau.
Je vis le Troisième Signe.
Tant, et tant d’enfants. Tant d’homidés. Et ils tombaient les uns contre les autres, un par un, et le Ver apporta la corruption et leur en fit prendre un peu à chacun. J’ai vu leur étrange Feu, hors de contrôle, le grand Plumet s’élevant au dessus des Etendues Sauvages, apportant la mort partout où il allait sur cette terre sombre et froide. J’ai entendu l’agonie de la mer comme Elle hurlait à la mort parce que quelque ivrogne fou avait déversé un lac de mort noire sur elle.

J’ai détourné la tête, de dégoût, mais je ne pus m’empêcher de regarder de nouveau.
J’ai contemplé alors le Quatrième Signe.
Le Ver devint puissant, ses ailes apportant une brise de pourriture. Il répandit des maladies et elles étaient horribles, tuant le troupeau par des maladies de la tête et du sang. Les enfants naissaient difformes. Les animaux tombèrent malades et personne ne put les guérir. En ces jours de la fin, même les guerriers de Gaïa ne pouvaient fuir les griffes paralytiques de l’oiseau de mort qui apportait la maladie.

Une larme dans l’œil, j’ai regardé de nouveau et le Phénix me montra le Cinquième Signe.
J’ai vu d’autres plumets s’élever comme des lances de mort dans le ciel magnifique, le perçant, laissant le Père Soleil brûler la Terre. L’air devint Brûlant, même dans l’obscurité de l’hiver, il faisait chaud. Les plantes flétrissaient au soleil. Un cri de douleur et de souffrance venait des forêts mourantes, comme un seul être, la parentèle pleurait des larmes de deuil.

Puis, ce fut comme si le voile était déchiré, et le Sixième Signe apparut.
Dans les derniers jours, Gaïa tremblera de rage. Le feu bouillonnera depuis les profondeurs. Des cendres couvriront le ciel. Le Ver se cache dans leurs ombres… et se dresse pour frapper. Les anciens sont tous partis. Les Gardiens des Voies et des Carrefours ont disparu. En ces derniers jours, le Sixième Signe se fera connaître aux meutes qui se forment. Chaque meute aura une quête, un voyage sacré à faire. Tel est le souhait du Tisserand, et de celui de Gaïa, m’a dit le Phénix.
Et j’ai vu le ciel devenir noir, et la lune rouge sang.

Puis, j’ai entrevu le Septième Signe, je ne pourrais le regarder en entier. Mais je pouvais sentir sa chaleur.
L’Apocalypse. Les derniers jours du monde. La Lune fut avalée par le Soleil, et elle brûla ses entrailles. Des feux profanes tombèrent sur terre, nous brûlant tous, nous corrompant et nous faisant tousser du sang. Le Ver se manifesta dans les tours, les rivières, l’air et la terre, partout ses enfants rampaient, dévoraient, détruisaient, apportaient des malédictions de toutes sortes. Et le Troupeau s’enfuit, effrayé. Et les Obscurs, les Enfants du Ver, marchèrent dans les rues en plein jour.

Je détournais la tête. Le Phénix me dit « Voilà ce qui sera, mais pas ce qui doit être. »
Le Phénix me laissa.

Maintenant, je ne peux plus rêver. Je ne peux que me souvenir des Signes, chacun parfaitement en détail. Voici les derniers jours. Que Gaïa prenne pitié de nous.


Triade

Tisserand
Le Tisserand était autrefois le membre de la Triade chargé de tisser la Toile-Modèle. Le royaume s’agrandissait là où il y avait forme. La Toile-Modèle apporta le changement ordonné, la progression logique et la pérennité. Là où il y avait trop de Modèle, le Ver arrivait et le déchirait, détruisant juste ce qu’il fallait pour sauvegarder l’équilibre.
Quand le Tisserand est devenu conscient, il s’est passé quelque chose. Personne ne sait quoi. Les résultats se sont vite fait sentir car le Tisserand a perdu tout contrôle, tissant tout dans la Toile-Modèle. L’univers avançait par bonds et par à-coups, on ne pouvait plus arrêter l’évolution ni la contrôler. Ce qui s’est passé déclencha une terrible démence chez le Tisserand, certains disent qu’en regardant la Toile, il ne voyait que folie. Le Ver s’est rapidement épuisé à sa tâche de maintenir l’équilibre, car il devenait impossible d’arrêter le Tisserand et le Sauvage en même temps. On dit donc que le Ver a décidé de détruire son frère le Sauvage en utilisant le Tisserand et sa Toile, mais le Ver aussi tomba dans la Toile et il devint le modèle de corruption que l’on connaît.
Le Tisserand est devenu trop puissant car trop réel et trop acharné. L’équilibre d’autrefois entre motif et chaos a été rompu et remplacé par un tissu de corruption et de décadence. Le Tisserand est devenu le créateur fou d’un ordre sans logique, le précurseur de la stagnation et de l’absence de toute vie. Quand la Toile sera terminée, disent certains Garous, la Téllurie sera étroitement empaquetée, incapable de se mouvoir.

Sauvage
Le Sauvage est dans la Triade, l’entité du changement pur, et le chaos de la transmutation et de la force élémentaire. Des trois membres de la Triade, il n’y a pas que le Sauvage qui ait échappé au traquenard de la conscience, et cela est dû à sa véritable nature. En constante mutation, en éternelle adaptation, il a le pouvoir de se débarrasser de n’importe quelle forme de danger.
Cependant, cela signifie qu’il est le membre de la Triade qui est le moins individualisé, car il peut tout faire. Il n’a pas de forme véritable, ni de nature propre.
Le Sauvage est un monde de potentialités, il est la contingence incarnée. Chaque fourmi, chaque arbre contient une partie de son esprit, ce chaos de possibilités. Gaïa ne pourrait pas exister sans lui. Mais, sans le Tisserand, le Sauvage n’a ni forme ni traits – la vie sans bornes est comme la possibilité sans l’existence sur Gaïa. Le Sauvage est maintenant la force la moins puissante car son essence – cette forme appelée Magie – disparaît lentement sous le joug de la raison et de la technologie. Il n’y a que quelques sites éparpillés qui contiennent encore l’essence du Sauvage dans le monde, et les Garous les protègent à tout prix.
Les Garous vénèrent le Sauvage, car il peut être encore capable de détourner la destinée de l’Apocalypse mais, s’il échoue, tout ce qu’il pourra faire sera apporter un changement permanent fait de désespoir et de corruption. Quand cela arrivera, le Sauvage ne sera plus qu’une force mutagène. Jusque là, cependant, on le perçoit comme un esprit brillant en Téllurie. Ses Royaumes arborent d’innombrables formes de vie, et sont des endroits d’aspect changeant, des lieux où la Toile-Modèle n’a pas d’emprise. Cette force insondable peut se révéler le plus grand allié de Gaïa et des Garous : c’est une force incorruptible au sein de la Téllurie, mais elle imprévisible.

Ver
Le Ver était autrefois celui qui restaurait l’équilibre, ramenant l’harmonie là où il n’y en avait plus et assurant que ni l’ordre ni le chaos ne l’emportaient dans la réalité. Entre la Toile-Modèle et le Chaos il n’y avait que le Ver, déchirant tout et faisant de la place pour l’harmonie. Maintenant, il est porteur de la flamme de l’Apocalypse, engendrant l’entropie, la décadence et la corruption partout où il peut. Sa personnalité est devenue si pervertie par des émotions que la haine et l’envie qu’il est devenu leur incarnation. Il se manifeste sous des millions de formes, là où il trouve des faibles qui plieront le genou devant lui et le serviront.
C’est le Ver qui apporte l’Apocalypse à Gaïa, qui a utilisé le Tisserand fou pour filer une toile de décadence afin de détruire son frère, le Sauvage. Maintenant, le Ver est pris dans la folie du Modèle du Tisserand qu’il avait cherché à utiliser comme outil. Tels sont les périls de l’avidité.
Le Ver a beaucoup de serviteurs, car sa corruption est comme une maladie contagieuse dans le monde des esprits. Les esprits qu’il a crées servent, lui et son Apocalypse. Des Royaumes ont été perdus en faveur du Ver, et ceux qui y résidaient sont esclaves du Ver ou ont accepté de le servir à cause de leur propre avidité et de leur soif de pouvoir.
Certains pionniers ont atteint les royaumes du ver. Ces endroits ne portent aucune trace de Gaïa et ceux qui y vivent sont asservis ou détruits. Ce sont des domaines du mal, dirigés par des Flaiels et des Incarnas de la pire espèce. De telles régions s’étendront sur toute la réalité si le Ver réussit sa tâche de destruction – nous n’aurons nulle part où fuir.


Litany
(code werewolf)

Les Garous ne s’accoupleront pas avec les Garous.
A cause des difformités et des psychoses occasionnelles des progénitures ainsi Métissées, les Garous n’ont pas le droit de s’accoupler entre eux, devant à la place trouver leur conjoint chez les hommes ou les loups. C’est la grande tragédie du Garou ; d’innombrables ballades des Danseurs de la Lune racontent l’histoire tragique de deux Garous qui sont tombés amoureux, et ne pouvaient exprimer leur passion.

Combats le Ver où qu’il soit et où qu’il naisse.
Les dessein premier des Garous était de combattre le Ver, et une grande partie de leur histoire ancienne parle de batailles entre les grands héros Garous et le Ver. Tous les Garous rendent des hommages peu sincères à cette tradition.

Respecte le territoire de l’autre.
Cette partie de la Litanie a été changée ces siècles derniers, car la société humaine s’est propagée à tel point qu’il était impossible de marquer son territoire en urinant. A la place, pour rentrer dans une région, un visiteur devait demander la permission en chantant le Hurlement de Présentation, donnant son nom, sa tribu, son totem et son lignage.

Accepte une reddition honorable.
Les Garous, acceptant la réalité des duels fréquents entre Garous et, en même temps, réalisant que des luttes à mort diminueraient considérablement leur nombre, ont incorporé cet élément particulier dans la Litanie. En théorie, un Garou peut capituler à tout moment devant un autre Garou en exposant sa gorge ; le gagnant est tenu par l’honneur d’accepter la reddition, et le perdant ne souffre d’aucune perte de Renom, bien que le gagnant, lui, puisse en gagner.

Sois soumis à tes supérieurs.
Bien que les Garous aient une forte mentalité de meute, il y a toujours des individus gênants. Aussi les Garous ont mis en pratique le système de Renom et d’honneur. Ils ne sont pas des dictateurs, mais n’importe quelle demande raisonnable d’un garou de rang supérieur doit être respectée si elle n’apporte ni honte ni tort à un autre Garou ou à vous même.

La première part du gibier est pour ceux dont le rang est le plus élevé.
Survivance de l’héritage loup, cette portion de la Litanie est très en faveur auprès des hauts placés de la société Garou, comme les Croc d’Argent et les Seigneurs de l’Ombre ; elle est acceptée à contre cœur par le reste. « Gibier tué » s’applique même aux possessions de la victime – en théorie, tous les fétiches les plus puissants peuvent être détenus par le Garou ayant le plus grand Renom.

Tu respecteras tous ceux qui sont en dessous de toi, nous sommes tous enfants de Gaïa.
En fin de compte, les Garous sont des êtres de meutes, et alors qu’ils réalisent que tous ne peuvent être égaux, ils croient que tous ne peuvent être égaux, ils croient que toute chose venant de Gaïa à une valeur, c’est une noble tache un peu comme celle des chevaliers. Ceux qui montrent beaucoup de « noblesse oblige » peuvent gagner du Renom.

Tu ne lèveras pas le Voile.
C’est peut-être la partie la moins violée de la Litanie. Il n’y a pas de « réalité » ici – les Garous savent que les forces du Ver et de l’Inquisition les pourchassent, et ceux qui désobéissent à ce décret meurent. Récemment des équipes spéciales de Garous ont été créées dans le seul dessein de détruire l’équipement des cameramen et effrayer les reporters.

Ne tolère pas que ton peuple soigne ta maladie jusqu’à la mort.
A l’origine, un Garou âgé ou blessé au point d’être un fardeau pour la tribu était simplement mis en pièces par ses frères Garous, mais avec le temps, on en vint à considérer qu’il était plus digne de laisser le Garou finir sa propre vie.

Le chef peut être défié n’importe quand en temps de paix.
A l’inverse des Vampires, les Garous ne sont pas obligés d’obéir aveuglement à leur chef. En tant de paix, quand aucune menace ne plane, un Garou peut en défier un autre. On se battra en duel, le gagnant imposant ses revendications ou son point de vue.

Tu ne défieras pas le chef en temps de guerre.
Les Garous, pratiques, ont dû très tôt apprendre des tactiques de groupes ou de meutes contre les énormes créatures du Ver et ils ont réalisés qu’une erreur d’un seul Garou pouvait conduire à la destruction de toute la meute. En guerre, l’ordre du chef est loi immuable. Un Garou qui désobéit ou pose des question insolentes à un supérieur peut être détruit dès que faisable sans inconvénient.

Tu ne feras aucun acte qui occasionne la violation d’un Caern.
Tout comme le Voile, cette Loi est très durement appliquée. Les Caerns sont l’âme de Gaïa, et s’ils sont détruits, les Garous cesseront d’exister. Même conduire accidentellement un ennemi à un Caern est souvent sévèrement puni.

Auspices

Ragabash
Nous sommes les enfants de Luna, et marchons dans sa lumière. Cependant, il y a des Garous nés en dehors des rayons de la Lune, dans l’obscurité de la nouvelle lune. En dehors de la nouvelle lune, ces Ragabash sont trop souvent aussi en dehors de ses lois, et leur cœur est souvent aussi ombrageux et nébuleux que la lumière sous laquelle ils sont nés. Néanmoins, les Ragabash ont leur raison d’être, bien qu’ils ne le sachent souvent pas, car les êtres du Ver n’agissent pas souvent à travers leur propre corps et leur propre cœur, mais à travers les choses qu’ils créent dans leurs cavernes cachées et leurs laboratoires. Si ces choses ne sont plus en leur possession, alors elles ne peuvent pas être utilisées contre nous. Et souvent, dans nos légendes, quand la puissance des griffes, de l’esprit, et des fétiches retombait à néant, une simple fourberie retournait les bêtes du Ver contre elles-mêmes et les détruisait.

Théurges
Le croissant de lune est une blessure de couteau dans le ciel, un mince éclat rayonnant, tandis que le reste de la surface de Luna est voilé par l’obscurité. Ainsi les Théurges utilisent le mince éclat de notre compréhension pour percer l’ombre sans fin des royaumes des esprits. Les Théurges sont les mystiques et les sorciers de notre peuple, les conjurateurs des esprits, nos guides à travers les mondes et entre eux. Alors même que le Ver rampe doucement à travers les terres du monde, il flétrit et déforme le royaume des esprits. Le monde des esprits est un endroit perfide par ces temps menaçants, et si certains d’entre nous ne connaissaient pas les chemins, il y a longtemps que nous aurions été perdus dans le marécage entropique qu’est le Ver.

Philodox
Comme la demi-line est un équilibre entre la lumière et l’ombre, les Philodox sont le balancier, le médiateur, et le juge de notre peuple. C’est le travail des Philodox d’apprendre et de réciter la grande Litanie de notre code, ainsi que les légendes de nos actes. Ils doivent se balancer entre deux points de vue, utilisant les précédents du passé pour comprendre ici et maintenant. La structure de notre peuple s’altère lentement : les tribus se battent contre les tribus, les meutes avec les meutes. Les Philodox sont peut-être notre seul espoir de nous souvenir de ce que nous sommes en tant que peuple car si nous restons isolés, le Ver nous écrasera un à un…

Galliards
La lune gibbeuse est une toile céleste brillamment éclairée, néanmoins il y a assez d’ombre pour ajouter de la profondeur et de la nuance. Les Galliards sont les ouvriers de la matière du monde, des couleurs, des mots, des sons et des formes. Ce sont les artistes et les chanteurs de notre peuple : les créateurs de notre nouvelle légende, pas les récitants de l’ancienne. Les Galliards assurent que notre valeur s’affirme dans le désespoir. Ils nous montrent l’existence qui vaut la peine d’être défendue à notre époque de malaise et de désolation. Ils nous donnent la perspective qui nous rendra capable de rivaliser avec notre ennemi, car le Ver, comme le temps, n’attend personne.

Ahrouns
Il n’y a rien de subtil dans la pleine lune : brillante et ardente, elle projette ses rayons réfléchis sur le monde comme un défi à la nuit éternelle. Donc, les Ahrouns sont les lanceurs de défis, les champions et les guerriers de notre peuple. Ils détruisent l’obscurité du Ver avec la furie brûlante de leur rage. Quand le reste échoue, nous mettons tous nos espoirs dans les Ahrouns pour se battre contre le Ver avec les armes que Luna nous a données. Barbares, grossiers, sauvages – dites ce que vous voulez, dans cette époque de guerre, les Ahrouns sont notre soutien…

Lignées

Lupus
Vous avez été élevé comme un loup, et c’est ce que vous avez toujours pensé être. Vous avez grandi lentement, mais vous avez eu le temps d’avoir une compagne et des enfants en tant que loup – il se peut que vous soyez l’alpha de la meute. Vous avez réalisé ce que vous êtes et vous vous êtes habitué aux façons des humains, une condition que vous n’aviez jamais expérimenté autrefois. Vous avez généralement des difficultés à passer pour humain et vous avez du mal à parler leur langage. Quand vous êtes sous forme de loup, vous en êtes un spécimen parfait et c’est la forme que vous préférez.

Métis
Vous êtes l’enfant de parents Garous, vous souffrez de malformations et vous êtes complètement stérile. Il vous est impossible d’avoir des enfants. De plus, pour beaucoup de Garous, vous êtes une abomination, le produit de l’union contre nature entre frère et sœur, la forme Garou de l’inceste. Les Garous ne doivent pas s’accoupler entre eux. Vous pouvez disposer de vos capacités comme vous le désirez – vous avez grandi comme un Garou, vous possédez donc pas mal de capacités nécessaires à une telle existence. Les Métis sont des parias, mais ce sont des esprits nobles et fiers, avec beaucoup de générosité et de compassion (bien que certains rendent toute la haine qu’ils reçoivent). Les personnages Métis trouvent souvent l’entraînement plus facile que les Lupus ou les Homidés, simplement parce que d’autres mules les regardent et beaucoup d’anciens se sentent responsables d’eux. Cependant, tous les Métis ont une difformité.

Homidé
Vous avez été élevé comme un humain, avec des parents humains. Vous avez réalisé que vous aviez un héritage Garou qu’à votre puberté, lorsque vous avez commencé à avoir des cauchemars. Vous avez été enlevé et emporté par la tribu ; votre ancienne vie est terminée et vous devez en commencer une nouvelle. Vous pouvez toujours avoir des contacts avec votre famille humaine, mais à moins que vous choisissiez le trait historique « parents », personne ne connaît votre condition (ni ne pourrait supporter d’en entendre parler à cause du Délire). La seule faiblesse des Homidés est leur Gnose initiale faible. Dans tous les autres domaines, ils ont tous les avantages et n’ont pas d’incapacités, ils peuvent comprendre et agir dans la société homidé librement. Néanmoins, beaucoup de Lupus et de Métis Garous n’aiment pas les Homidés à cause de leur nombre, et parce que ces gens-là abîment beaucoup Gaïa.

Tribus

Furies Noires
Constituées uniquement de femelles, les Furies Noires sont originaires de la Grèce antique, elles y ont appliqué l’Impergium de façon particulièrement impitoyable, et elles ont inspiré toute une mythologie horrible parmi les gens de la région. Elles résident dans les étendues sauvages les plus profondes et sont des adoratrices dévouées du Sauvage ; elles ne sortent que pour réaliser des coups d’une précision chirurgicale contre ceux qui profaneraient les endroits magiques du monde.

Rongeurs d’Os
La plus basse des tribus, les Rongeurs d’Os vivent de façon précaire dans les rues des taudis urbains. Ressemblant plus à des chacals qu’à des loups, dédaignés et méprisés par les autres Garous, les Rongeurs maigres et galeux sont néanmoins capable d’exploits extrêmes pour leur survie et sont peut-être les plus rusés de leur race. Pragmatiques et cyniques, les Rongeurs d’Os ont depuis longtemps abandonné les idéaux élevés des autres Garous, et font ce qu’il faut pour survivre jour après jour.

Enfants de Gaïa
Gardiens désespérés de l’équilibre, les Enfants sont la chanson solitaire de la paix et de l’amour dans un monde de froideur et de guerre. Protecteurs de toute vie, les Enfants cherchent un milieu entre les besoins des Homidés et ceux des Garous. La vision des Enfants est un monde libéré du Ver, où l’animal, l’homme et le Garou existeraient dans un écosystème équilibré. Dans ce but, les Enfants ont même discuté les perspectives défendues de déchirer le Voile, dans un essai désespéré de négocier entre les deux peuples avant qu’il ne soit trop tard.

Fianna
Chanteurs et musiciens doués, les Fiannas sont aussi schizophrènes par moments. D’un côté ce sont de joyeux fêtards toujours une chanson sur les lèvres et une boisson dans les mains. Ils sont renommés pour leur bon esprit et leur charme. Quand ils sont en colère, de l’autre côté, ces descendant du loup, puissants et implacables sont parmi les plus sauvages et impitoyables de tous les Garous.

Fils de Fenris
On dit chez les Garous que les Fils de Fenris aimeraient se faire dévorer par le Ver, juste pour lui arracher la langue avant de mourir. Semeurs de guerre et de destruction, les Fils de Fenris sont des fous furieux sauvages qui vivent pour le combat. Toujours en première ligne lors du combat contre le Ver, ces assoiffés de sang enragés effrayent même les autres Garous qui notent avec effroi comment ils se jettent, insouciants et hurlants, vers leurs ennemis.

Marcheurs sur Verre
La plupart des Garous trouvent que la ville est un cauchemar démoniaque, un abîme béant de béton prêt à avaler avec leur façon de vivre. Pas les Marcheurs sur Verre. Ces Garous rebelles et équivoques se sont adaptés il y a longtemps à la cité et sont maintenant des fournisseurs de technologie et de richesse. Prêts à accepter les changements du paysage urbain et impliqués dans diverses activités moins savoureuses qui en font parties, les Marcheurs sur Verre sont peut-être les Garous en qui on a le moins confiance, mais entre leurs connections, leurs richesses et leurs hordes d’élémentaux urbains qu’ils commandent, peu osent exprimer ce désaccord ouvertement.

Griffes Rouges
On dit que la nature se corrige d’elle-même, que n’importe quelle espèce qui devient un danger pour l’écosystème sera exterminé d’une façon ou d’une autre. Si l’humanité a dépassé ses limites, alors la vérité ci-dessus sera prouvée par les Griffes Rouges. Uniquement composées d’une race de fauves, les Griffes Rouges entretiennent une haine féroce pour les deux jambes qui ont détruits les forêts et tué leur gibier. Leur Pacte, qu’ils ont solennellement conclu avec les bois, la nuit, autour de chaudrons pleins de sang humain, est de supprimer le Cancer – les humains – de la face de Gaïa une fois pour toute.

Seigneurs de l’Ombre
Froids, fiers, vengeurs et impitoyables, ils sont les guerriers noirs des Garous. Puissants en temps de guerre et rusés en temps de paix, les Seigneurs de l’Ombre suivent les sentiers de l’ambition et des conquêtes où que cela conduise. On ne peut contester leur courage et leur ténacité, ni leur arrogance, les Seigneurs de l’Ombre ne s’arrêteront pas avant d’avoir le commandement totale des Garous et des humains. Bien qu’ils ne tiennent pas à l’admettre, plus d’un membre de ce clan a été séduit par le Ver, par la promesse du pouvoir.

Arpenteurs Silencieux
Ce sont les Garous les plus mystérieux, ils n’ont pas de domicile fixe, mais errent de Caern en Caern à travers les royaumes urbains, sauvages et spirituels, à leur gré. Voyager est leur vie, et peu connaissent comme eux les secrets des territoires mortels et spirituels ; c’est une tribu laconique, et on sait peu de choses sur eux, néanmoins, ils semblent savoir quand les choses doivent se passer.

Crocs d’Argent
Dans les annales des Garous, ils tiennent une place importante. Ils possèdent le plus pur et le plus rare lignage des Garous, et à travers les âges ils ont agi comme les modèles et les aristocrates des Garous, et le plus souvent la figure mythique sera un Croc d’Argent. Mais, récemment, une étrange maladie frappa cette noble lignée ; ils ont de moins en moins d’enfants et ceux qui naissent montrent des traits inquiétants que les autres Garous osent appeler folie. Bien qu’ils restent purs et beaux à l’extérieurs, la maladie pourrit lentement le cœur des Seigneurs Garous.

Astrolâtres
Spirites mystiques et contemplatifs, ils parcourent le monde cherchant la lumière et l’harmonisation avec Gaïa. Ce sont peut-être ceux qui sont le plus en accord avec leur intime nature, ils agissent comme protecteur contre le Ver dans les endroits sombres et isolés du monde. On ne peut les surpasser, car leur compréhension de leur corps et de leur esprit fait qu’ils peuvent pratiquer les disciplines martiales lupines et des exploits de volonté inconnus aux autres Garous.

Uktenas
Sournois, peu communicatifs et tortueux, ils sont parmi ceux qui comprennent le mieux les agissements occultes et les esprits, mais à quoi utilisent-ils leurs connaissances, ceci est moins sûr. Leurs assemblées et leurs rituels sont secrets et obscurs, se passant dans des endroits ténébreux. Certains se demandent si les Uktenas ne se sont pas déjà tournés vers le Ver ; et comme ils refusent de discuter de leurs affaires et croyances personnelles, ce n’est pas facile de répondre à cette question. Il n’y a que la peur superstitieuse qu’ils inspirent (ainsi que leur terrifiante puissance magique) qui empêche des tribus tel les Fils de Fenris d’obtenir énergiquement des réponses.

Wendigos
Fantômes gris des forêts profondes, les Wendigos couraient jadis librement à travers l’Amérique du Nord comme le faisaient les tribus Indiennes d’où ils ont pris leur troupeau humain. Maîtres de la survie, des esprits et de la guerre, les Wendigos ont été pratiquement exterminés par le génocide des loups et des indigènes quand les Européens sont arrivés sur la terre américaine. Les rescapés déguenillés de la tribu errent maintenant dans la taïga canadienne, où ils luttent sans cesse pour regagner les terres qui étaient autrefois les leurs.